Peint au début des années 1840, ce tableau s’inscrit dans une décennie charnière de l’oeuvre de Corot. Son style se simpli_x001e_e et est marqué par l’in_x001f_uence de Claude Lorrain et des maîtres classiques comme Poussin. Durant ces années,Corot développe un type de paysage pastoral, plus lyrique où se re_x001f_ète la condition de l’âme. « Aucun peintre depuis
Claude Lorrain n’a étudié la lumière avec autant de ferveur. M. Corot recherche non seulement la forme, la ligne, dans l’anatomie de la nature, mais aussi la vie même du paysage, les attitudes des arbres, les différentes manières dont leurs feuilles bougent, l’éclat de cette lumière dorée d’un soir, la diversité et la valeur des tons en relation les uns avec les autres. Sans faire du paysage une sorte d’architecture dominée par le mystère, où la main de l’homme remplace celle de Dieu, il a su atteindre un équilibre entre l’idéal, qui est l’âme du peintre, et la réalité qu’est la nature » (Eugène
Pelletan – La Presse – Salon 1841 – 5 mai 1841).
Le tableau présente une composition sobre et structurée probablement inspirée des environs de Montpellier ou de souvenirs de voyages italiens des années 1820.

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